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"fille des Crocodiles" 13. Kapitel: Zusammenfassung

Frage: "fille des Crocodiles" 13. Kapitel: Zusammenfassung
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Ich muss in der Schule zum 13.
Kapitel "La tabaski" des Buches "fille des Crocodiles" ein kleinen Vortrag machen ... Prob ist jetz: Ich bin das Gegenteil eines Franz. Asses ... und bitte um Hilfe bei einer Zusammenfassung =)
Frage von Mjustin (ehem. Mitglied) | am 21.02.2010 - 18:07


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Antwort von Maud123 (ehem. Mitglied) | 21.02.2010 - 18:14
Fille des Crocodiles

Avec Fille des crocodiles, Marie-Florence Ehret nous offre un intéressant roman sur la vie d’une petite fille au Burkina.
Fanta, onze ans, vit à Nanou, un "village pauvre au cœur de la brousse".

Autrefois sa famille vivait à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mais à la mort de son mari, la grand-mère, Mâ, a dû rentrer au village de ses ancêtres avec trois de ses enfants, Delphine, Bégué et Pangatié. Seul le fils aîné, déjà marié, a pu rester en Côte d’Ivoire.
Delphine a grandi, s’est mariée avec un cousin dont elle a eu deux filles, Bintou et Fanta. Mais la vie au village ne lui convenant pas, elle a choisi de partir, en confiant ses filles à Mâ. Maintenant, elle habite à Paris. Elle téléphone régulièrement et envoie de l’argent tous les mois…

Bintou va au collège à Boromo et Fanta reste au village où la famille s’est agrandie. Ses deux oncles se sont mariés et Bégué a trois enfants.
Le roman nous montre le quotidien de Fanta, très heureuse de son existence auprès des siens, au milieu des animaux domestiques et d’une nature qui la fascine, satisfaite de sa scolarité dans la petite école du village.

De temps à autre, la communauté est confrontée à un événement, comme l’arrivée de l’exciseuse qui vient « purifier » les petites filles. Pour Mâ, il n’est pas question de mutiler les enfants et personne n’ose s’opposer à elle. D’autant plus que l’instituteur a réuni toutes les femmes à l’école pour leur expliquer que c’est à la fois dangereux et interdit par la loi…
Mais certaines mères ont peur d’une vengeance divine en cas de refus et l’exciseuse ne manquera pas de travail.

Le poids de la tradition est lourd et Adama, quatorze ans, en subit la pression lorsqu’il envisage de poursuivre ses études au collège. Son père étant mort, il devrait travailler aux champs avec ses oncles, tous les Anciens l’ont confirmé pendant les palabres. Toujours le même dilemme : obéir ou suivre sa route ?

Parmi les traditions, il y a aussi la tabaski, la fête du mouton, qu’il faut préparer avec soin pour que tout le monde puisse manger ; les brûlis qui dessèchent la terre et font progresser le désert mais que seuls des engrais coûteux pourraient remplacer ; et les funérailles qui peuvent être organisées un an après un décès mais qu’on ne peut reporter indéfiniment sans craindre la colère des esprits. Le grand-père paternel de Fanta est mort l’année dernière et il est grand temps d’organiser ses funérailles : « Tout le village sera là. On viendra même des villages voisins pour voir les masques, et tant pis pour ce que cela coûtera... Il y aura le grand masque buffle et le masque épervier. On tuera un mouton pour lui. Le Kédoné, le masque fou avec ses cornes et ses bâtons, sèmera la panique parmi les musiciens et la foule assemblée. On n`oubliera pas le masque coq pour chasser les mauvais esprits, et le masque singe viendra rétablir l`ordre et protéger les autres masques et la foule de la folie que sème le masque fou autour de lui. »

Un livre passionnant, chaleureux et précis (fruit des observations de l’auteur sur place), écrit avec une langue claire, imagée, souvent poétique, rendant bien les sensations et les émotions de ce petit coin du monde palpitant comme le cœur de la fillette.


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Antwort von Maud123 (ehem. Mitglied) | 21.02.2010 - 18:15
La tabaski : Nom donné au Burkina Faso pour la fête musulmane de l’Aid el kebir. (les familles font tuer un mouton et en offrent un morceau à tous y compris aux démunis)


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Antwort von Mjustin (ehem. Mitglied) | 21.02.2010 - 18:21
He =) dankee ... Wüsstest du was ich so als kurzes Resumé schreiben könnte zu dem kapitel ?


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Antwort von Maud123 (ehem. Mitglied) | 21.02.2010 - 18:23
2.Thèmes principaux du roman

-La famille : Fanta (onze ans au début du roman) vit dans un village du Burkina Faso avec sa grand-mère Mâ appelée aussi la Vieille (avec un V majuscule) dans le roman. Elle a une sœur plus âgée, Bintou qui va au collège dans une autre ville. Sa mère Delphine est partie vivre en France et téléphone régulièrement. Sont présents également les oncles de Fanta, Bégué et Pangatié et leurs épouses respectives.
La famille de Mâ avait vécu à Abidjan (Côte d’Ivoire) et avait dû rentrer au pays (Burkina Faso) suite au décès du mari de Mâ. Seul un fils plus âgé, déjà marié avait pu rester en Côte d’Ivoire.
Mariée de force et malheureuse à la campagne, Delphine était partie clandestinement pour la France confiant ses deux enfants Fanta et Bintou à sa mère.
La famille Dao est connue dans le village pour sa rectitude, l’attitude positive des hommes envers les femmes (pas de violence, accès des filles l’école, refus de la polygamie). Elle se dit descendante des crocodiles.

-L’émigration et l’éloignement : Delphine, la mère de Fanta et de Bintou est partie vivre en France. Elle entretient un lien régulier par téléphone avec sa mère, ses frères et ses enfants. Elle envoie régulièrement de l’argent à ses proches et espère revoir ses enfants quand elle aura des papiers en règle. Elle mène une vie dure en gagnant sa vie comme femme de ménage et comme nourrice de deux enfants tout en partageant souvent sa chambre pour économiser. Dans le roman, la vie de Delphine à Paris n’occupe que cinq pages. Le thème de l’éloignement revient souvent lié à la pauvreté et à la difficulté de se déplacer.
-Eloignement du collège où va Bintou et crainte de ne pouvoir s’y rendre pour des raisons pratiques et financières. Eloignement du fils aîné de Mâ resté en Côte d’Ivoire avec sa famille. Eloignement des centres économiques où les paysans du village peuvent vendre le coton qu’ils ont cultivé et acheter d’autres marchandises.
-Cet éloignement géographique et psychologique est symbolisé par le passage de la piste à la route en goudron (trajet fait par Bégué pour aller à Boromé) qui fait passer Bégué d’un monde connu aux odeurs familières (la piste) à un monde plus dangereux, celui du goudron et des camions.
-L’attitude des différents personnages du roman face à l’émigration mérite d’être étudiée. La grand-mère incarne à la fois la sagesse et la modernité. Elle invite sa fille et aussi sa petite fille à prendre le temps de la réflexion et elle ne prend pas de décision à leur place. Delphine a fui pour échapper à un mariage forcé, rendu possible par le décès de son père qui n’était plus là pour la protéger, et par une existence faite de violence au village. Ses deux frères, Pangatié et Bégué adoptent deux attitudes opposées. Pangatié souhaite émigrer à tout prix malgré les propos de sa sœur qui essaie de le dissuader tandis que Bégué souhaite rester en Afrique et contribuer à l’amélioration des conditions de vie (notamment la scolarité) de ses proches. Bintou, la sœur aînée de Fanta s’inscrit progressivement dans cette tradition dans son projet avec Adama en voulant être institutrice. L’avenir de Fanta reste ouvert à la fin du roman où son attachement à l’Afrique apparaît nettement.
-Il peut être intéressant pour poursuivre la réflexion de consulter le site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration www.histoire-immigration.fr et pour les plus curieux de comparer avec une approche allemande de cette problématique en consultant le site www.ballinstadt.de
-La revue destinée aux professeurs de français, le Français dans le monde consacre son numéro de juillet-août 2007 (Numéro 352) au thème de la colonisation et de l’immigration.

-La tradition et la modernité : Ce thème essentiel traverse tout le roman. Les personnages du roman, comme par exemple Nata l’amie d’enfance de Fanta ou Sali, sa tante, évoluent selon leur attitude par rapport aux coutumes. Nata ne voudra plus fréquenter Fanta après avoir été excisée et ira de moins en moins souvent à l’école. Sali qui défend cette pratique commence à changer d’avis après avoir entendu l’instituteur du village « Sali regarde le maître d’école : Et s’ils avaient raison lui et la Vieille ? Si elle faisait du mal à ses petites en voulant leur faire du bien ? » p. 47.
-L’excision : Le sujet de cette mutilation sexuelle pratiquée sur les petites filles dans certains pays fait l’objet de plusieurs passages où le point de vue des uns et des autres apparaît (p. 36 à 40 puis 45 à 47). La grand-mère de Fanta porte un secret car elle a perdu une sœur prénommée Delphine décédée suite à une excision et elle est absolument opposée à ces pratiques. Quant aux hommes de la famille, ils considèrent qu’il s’agit «d’une affaire de femmes». Delphine confie ses enfants à leur grand-mère en sachant qu’elle les protégera.
-L’école incarnée par l’instituteur apparaît comme un pôle de modernité. Ceci se voit en particulier quand le maître réunit les mères de familles pour essayer de les dissuader de faire exciser leurs filles en les informant des risques sanitaires et du fait que cette pratique est officiellement interdite. Le personnage de l’instituteur apparaît comme l’antithèse de celui de l’exciseuse.
-Il faudrait mentionner également les campagnes de vaccination et la modernisation du pays voulue par le président Thomas Sankara (p.143). Vous trouverez des informations intéressantes et de nombreux documents (audio et video) sur le site animé par des partisans de l’ancien président : www.thomassankara.net
-La vie au village : Thème important du livre où les conditions de vie dures sont bien décrites ; de même le fait que les villageois ne partagent pas toujours le même point de vue, par exemple sur le fait que des jeunes aillent chercher du travail ailleurs ou sur le fait qu’il faille ou non brûler la terre. Les discussions montrent aussi le dilemme dans lequel se trouvent souvent les villageois notamment face aux anciens ou aux croyances.
-Le thème des rites qui marquent le temps revient souvent en particulier avec certaines fêtes et la pression sociale qu’elles induisent.
-L’absence d’électricité et d’eau courante de même que la faiblesse de toute infrastructure (notamment dans le domaine de la santé) est montré à plusieurs reprises : accouchements à la maison, réduction de fracture par un oncle, utilisation des plantes médicinales dont la connaissance est transmise de génération en génération.
-La nature : Le thème de la nature et celui du climat (la chaleur) et l’attachement que les personnages peuvent avoir pour cette terre inhospitalière revient souvent.
-Les réunions entre hommes où sont prises les décisions et le système hiérarchique (chef du village, marabout, la place des anciens)


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Antwort von Maud123 (ehem. Mitglied) | 21.02.2010 - 18:23
Leider habe ich dieses Buch nicht gelesen... Ich kann dich leider nicht weiterhelfen...

 
Antwort von GAST | 26.04.2010 - 18:49
hää wie du hast das buch nicht gelesen ?
und woher weißt du soviel darüber?

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