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Facharbeit: Tiraillé entre deux cultures

Alles zu Landeskunde

Table des matières


Introduction……………………………………………………1
Résumé………………………………………………………..1
Explications 
L’Algérie et la France…………………………………………3
L’immigration algérienne……………………………………..5
La banlieue…………………………………………………….6
Le racisme……………………………………………………..9
L’intégration et assimilation………………………………...10
Les traditions en Algérie…………………………..………..11
Conclusion…………………………………………………...12
Annexe………………………………………………………..13
Bibliographie……………………………………………….…15

1. Introduction
Le conflit entre les cultures est un grand problème qui se pose actuellement dans tous les domaines dans la vie publique à la suite de l’immigration massive en Europe. Presque tous les pays doivent prêter attention à ce fait.
En France, l’intégration sociale et culturelle, surtout des immigrés maghrébins dans les banlieues, est une tâche importante.
Avec son livre « Anne ici-Sélima là-bas », Marie Féraud aborde ce problème très actuel de la société française. C’est pourquoi j’essaie de comparer les expériences de la protagoniste avec celles des immigrés qu’on trouve aujourd’hui en France, bien que je sache que l’intégration est un défi presque indissoluble pour notre société.

2. Résumé
Le roman « Anne ici- Sélima là-bas «  de Marie Féraud traite d’un sujet très actuel. L’auteur raconte l’histoire d’une jeune fille algérienne, Sélima Jelloud, qui est confrontée avec des difficultés d’un monde multiculturel. L’histoire se déroule en 1970. Le personnage principal, Sélima, a 18 ans et va au lycée de Pierrefont . Elle est la seule étrangère dans sa classe. Elle vit avec sa famille dans un grand ghetto à Marseille. Les parents parlent rarement de leur pays d’origine. C’est pourquoi Sélima n’a pas beaucoup de connaissances de l’Algérie et se sent plus Française qu’Algérienne. Pendant la Deuxième Guerre mondiale son père était un ancien combattant dans l’armée française. En banlieue, Sélima a peu de contact avec d’autres jeunes. La seule personne qu’elle connaît est Djawed, qui a démoli la classe avec sa bande pour fêter ses seize ans. Quand il s’est mis à insulter les profs en arabe, elle a pris parti pour les Français et pas pour les Algériens.
Quand Sélima entre en seconde, elle change de nom en Anne parce qu’elle ne se sent pas intégrée à cause de son origine.
« Alors que moi, je voulais vraiment que l’oiseau exotique perde ses couleurs et que les autres lui fassent un peu de place parmi eux. »
Dans sa carrière scolaire Sélima a la réputation d’être «  une élève sérieuse « (p. 5) ce qui veut dire qu’elle est « une élève extrêmement consciencieuse, sérieuse, certainement intelligente…» (p.5). Le seul problème est qu’elle a des difficultés de langue. Toutes les tentatives de s’intégrer échouent, elle est encore une étrangère et elle ne peut pas empêcher cela en changeant de nom. Alors elle est tiraillée entre deux nationalités. Pas vraiment Française, pas Algérienne. Un jour, Sélima décide de découvrir ses racines. Elle a compris que il n’est pas possible de s’adapter absolument. Elle passe ses vacances en Algérie chez son oncle et sa famille pour découvrir ses origines et on a l’impression qu’elle veut les trouver à tout prix. Mais la vie, les gens et les traditions ne sont pas comme elle s’est imaginé! Les gens là- bas ont des rêves utopiques concernant la vie en France. On s’imagine une vie moderne avec par exemple une machine à laver ou un lave-vaisselle. Au lieu de leur décrire la réalité sur la vie dans le ghetto à Marseille, elle invente les fables et présente une vie utopique à Marseille pour les « laisser rêver ».
Sélima ne peut pas accepter les traditions et le rôle de la femme en Algérie, par exemple elle se dispute avec son cousin parce qu’elle a une attitude différente de la vie et des traditions algériennes. Elle ne comprend pas pourquoi une fille ne peut pas aller en ville avec un garçon sans être mariée avec lui. Cela démontre que Sélima est trop Française pour trouver ses racines en Algérie. Alors elle est tiraillée entre la France et l’Algérie et sa tentative désespérée de trouver une identité nationale n’a pas de succès.
À la fin de l’histoire, Sélima a trouvé sa propre solution personnelle : ici, en France, elle s’appelle Anne et là-bas en Algérie, elle s’appelle Sélima.
3. Les explications

3.1.L’Algérie et la France
Après la conquête de l’Algérie par les Français en 1830, ceux-ci ont délogé beaucoup de musulmans de leurs terres pour y installer de colons européens et on a essayé de les intégrer dans la civilisation française qu’ils croyaient « supérieure ». Chaque résistance était brisée par le militaire. Une partie des Algériens musulmans, surtout les couches sociales cultivées dans les villes, essayaient de s’assimiler aux occupants français. D’autres, des nationalistes, préféraient la lutte militaire pour atteindre l’indépendance. Ainsi on crée en novembre 1954 le Front de Libération Nationale (FNL) et sa branche armée, l'ALN (Armée de libération nationale), et commence une lutte armée, qui se traduit au début par des attentats ciblés. Ces organisations réussissent bientôt à mobiliser la population rurale jusqu’ici passive. Malgré la supériorité militaire de la puissance coloniale, le FLN continue sa guérilla pendant six ans et l’Algérie obtient son indépendance en 1962. Le FLN, qui avait le but de l’autonomie de l’Etat algérien , prend ainsi le pouvoir  « légitimement », et instaure le système de parti unique.
Pendant l’époque coloniale, l’agriculture des colons français servait à approvisionner la France avec des produits alimentaires (du vin, des agrumes, etc.) tandis que l’industrie française fournissait des biens de production, surtout des machines. Ces relations économiques et techniques sont coupées d’un jour à l’autre. Après 130 ans d’époque coloniale, la structure sociale était trop grave pour être changée tout de suite. Après l’indépendance, il y avait des changements, par exemple la différenciation des revenus de travail d’après les secteurs et les qualifications. Par conséquent, l’inégalité des revenues avait augmenté et une couche privilégiée s’est développée, surtout les technocrates de l’administration. Pendant l’époque coloniale, les Algériens n’étaient pas admis à l’enseignement scolaire. Aujourd’hui, il y existe un enseignement obligatoire, ainsi le taux d’alphabétisme a augmenté à 69,8 % en 2004.
Pendant la Première Guerre mondiale, la France avait besoin de travailleurs et de soldats de l’Empire colonial. Près de 80 000 travailleurs et 175 000 soldats viennent d'Algérie. Ceux qui ne sont pas sur le front sont employés dans la production d'armement, les transports, les mines, etc. Après la guerre, la France victorieuse mais ruinée par la guerre faisait un nouveau appel aux travailleurs des colonies. Ainsi entre 1929 et 1932 on assiste à une immigration massive : 250 000 travailleurs et soldats des colonies. Et aussi pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Algérie jouait un rôle important dans le débarquement des troupes alliées. Après 1945, le flux d’immigration algérienne déclenche encore. Les Algériens occupent des emplois pour la reconstruction de la France et ils relancent l’économie, surtout dans les mines et dans la sidérurgie, mais aussi dans la construction de nouvelles infrastructures.
Dans les années 50, l’immigration algérienne a causé une explosion démographique et la pauvreté. Pourtant en 1975, 400.000 Algériens vivent en France et essaient, malgré des conditions mauvaises, de commencer une nouvelle vie. En 2004, « 1,5 millions d’immigrés, soit 31% des immigrés et 2,4% de la population totale, sont originaires du Maghreb. Ce nombre est en hausse de 220 000 par rapport à 1999. »
Mais la vie pour les immigrés n’est pas facile en France. Souvent discriminées, les deux ou trois générations des Algériens qui vivent en France ne se sentent pas vraiment chez eux ni en France ni en Algérie. Alors ils ont les mêmes problèmes que Sélima, le problème de trouver leur identité de nationalité.

3.2. L’immigration algérienne
La situation d’immigration en France est jusqu’à ce jour influencée par l’histoire coloniale des siècles précédentes et aussi par une longue tradition d’embauchage des ouvriers étrangers. En tout, l’immigration a augmenté beaucoup et par conséquent la société française est gravée par les cultures étrangères. En comparaison aux États-Unis, la France n’est pas une nation d’immigrants, mais elle a dû dans son histoire toujours assimiler de groupes de diverses origines. Aujourd’hui, plus de 11 millions de Français ont au moins un parent étranger. Plus de 4 millions d’étrangers, dont 677 000 Algériens, vivent dans l’Hexagone, cela fait 5,7% de la population française. (voir : annexe 1)
Contrairement aux autres immigrés, les Portugais, les Polonais, les Espagnols, les Italiens, etc. les immigrés d’Algérie appartiennent à une autre culture et ne sont pas de tradition chrétiens. Leur mode de vie est souvent différente et cela crée parfois des conflits avec leur entourage. À la différence de vagues précédentes d’immigrants, les Maghrébins souvent ne cherchent pas à se fondre dans la société française, mais veulent garder leur identité culturelle. Du point de vue économique, l’immigration a porté ses fruits depuis longtemps. Mais les trois décennies dernières, l’immigration a causé des problèmes sociaux. Le succès des partis d’extrême droite et les émeutes dans les banlieues soulignent cela.
L’histoire de l’immigration massive en France commence en 1946, quand le gouvernent français crée l’Office National d’Immigration (l’ONI) qui donne l’état de l’introduction de la main d’œuvre étrangère dans le pays parce qu’on avait besoin d’ouvriers pour la reconstruction du pays après la Seconde Guerre mondiale. A cause de leur vieille relation avec la France, 180 000 travailleurs algériens sont immigrés. Plus tard, leurs familles ont suivi, bien qu’en 1974 pendant une crise économique le gouvernement français ait voté des lois pour prévenir
l’augmentation de l’immigration et pour forcer beaucoup d’immigrés de retourner dans leur pays d’origine. En 2005, 5,7% de la population française sont des étrangers. Aujourd’hui l’immigration est devenue un problème social. (voir annexe 2)

3.3. La banlieue
La famille de Sélima mène une vie modeste dans un HLM en banlieue – dans le quartier Pierrefont à Marseille, qui n’existe pas sur ce nom. En regardant le plan de la ville, ce quartier décrit de Sélima pourrait être un des quartiers du nord, par exemple le quartier: « Résidence les Aygalades ». (voir annexe 3) Cette cité à 9 kilomètres du centre-ville de Marseille est située entre l’autoroute A7 et « chemin de saint Antoine », un boulevard périphérique. Construite au début des années 70, elle comprend 7 tours et 5 grandes barres de béton très longs de plusieurs étages alignées, pareilles, construites en matériel préfabriqué, toutes uniformes, de vraies « cages à lapin » Ces logements sont occupés par des familles immigrés. Entre les bâtiments et les rues rectangulaires, toutes identiques, des pelouses lépreuses et les terrains vagues ce qui signifie que cette résidence n’est pas une commune de banlieue avec un centre et des commerces, mais une ville- dortoir dans la zone suburbaine. Il n’y a pas de vie culturelle. Le matin, tous les hommes quittent les appartements et s’en vont au travail ; un peu plus tard, les enfants vont à l’école, les maisons se vident. Les femmes, les chômeurs, les vieillards et les invalides restent dans la cité. L’ambiance en banlieue est mauvaise et déprimante. Cette ambiance influence les jeunes, qui souvent ne voient pas de perspectives pour l’avenir. Exclus de la société ils ne participent pas à la vie politique de la société française.
« un mec de Marseille », Online seit Sa, 29. Dezember, 2007 um 19:11
LES ROSIERS SA C UNE VRAIE CITE.PAR CONTRE VOU ME SOULEZ TOUS AVEC VO GUERRE DE KARTIERS SA SERT A RIEN SERIEU.UN KARTIER C UN KARTIER ON EST TOUS LES MEMES JEUNES TOUS DAN LA MEME SITUATION TOUS OUBLIER DE LA SOCIETE ALOR ON DEVRAI SUNIR AU LIEU DE SE TUER COMME DES CONS.YA DEJA EU TROP DE MORTS ET TROP DE DRAMES FO ARETER MAINTENAN.FAITES PASSER LE MESSAGE »
Cette inscription sur un blog d’une page sur la vie dans la cité marseillaise démontre les sentiments des « beurs », c’est le « nom donné aux jeunes Maghrébins nés en France. » Nés en France des parents maghrébins ils ont la nationalité française et souvent celle de leur parents. Mais ils ne sont pas vraiment chez eux, ni dans le pays d’origine de leurs parents où ils n’ont jamais vécu, ni en France où ils sont des victimes du racisme. Couleur de peau, religion, langue, culture, coutumes- autant de différences qui rendent l’intégration plus difficile. Les jeunes beurs se sentent déracinés et ont du mal à résoudre leurs problèmes d’identité, aussi comme Sélima. Mais tandis que Sélima essaie de résoudre ce problème en changeant son nom et aussi son identité, les jeunes banlieusards essaient de changer leur situation par la force.
Condamnés à s’installer en banlieue dans une enclave, ils n’ont pas de possibilités de s’enfuir de ce cercle vicieux : la discrimination, la délinquance, les échecs scolaires, les stigmatisions -tout cela cause un sentiment de désespérance et de rage. Confronté avec la misère de ce milieu chaque jour, les beurs deviennent de plus en plus déçus du gouvernement français. C’est pour cela qu’il y avait beaucoup de confrontations agressives entre les jeunes et la police dans le passé. La mort des deux jeunes en octobre et novembre 2005 était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. La vague de la violence était l’appel au secours et la rage de jeunes beurs, qui s’adressaient au gouvernement français. Le manque d’une politique d’intégration dans les banlieues a fait croire aux beurs d’être ignorés et exclus par la société.
Mais est-ce qu’y avait les améliorations? Qu’est-ce qu’on fait en banlieue pour changer la vie en marge de la société ? Après trois semaines d’émeutes urbaines, 10 000 voitures brûlées, 4700 arrestations, on a fait un plan d’une « rénovation urbaine », un plan Marshall. La nouvelle Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances propose 98 million d’euros pour le « programme de réussite éducative ». Mais ce programme touche seulement 100 000 enfants. En outre, on a augmenté l’argent nécessaire pour la construction des logements et pour la rénovation. Depuis 2001, le budget pour la politique de la ville a monté régulièrement et a passé la limite d’un milliard avec 1, 085 milliard d’euro.
Beaucoup de gens pensent que rien n’a changé, que c’est « une goutte d’eau dans un océan de galère ». Dans une interview avec <<Libération » le sociologue Jean-Marc Stébé démontre que la situation de la vie n’pas changé. Le l'Observatoire national des zones urbaines sensibles constate que le taux de chômage et de la pauvreté ne s’est pas amélioré en 2007 et que plus de 39,5 % de jeunes dans les banlieues sont au chômage. La Secrétaire d’Etat pour le développement urbaine, Fadela Amara, issue elle-même de la banlieue, a proposé un plan d’action à long terme pour la solution des problèmes, p. ex. « une police de proximité » dans chaque quartier. Mais en novembre 2007, on constate des nouvelles émeutes entre les marginaux et la police à Villiers-le-Bel, une banlieue près de Paris. Pour lutter contre la spirale de violence, des juges, avocats et professeurs de facultés ont fondé la « Commission Nationale Déontologie sur la Sécurité » (CDNS), qui essaie de servir d’intermédiaire entre les banlieusards et les gardiens de l’ordre. La politologue Sophie Body-Gendrot demande, pour stabiliser des banlieues difficiles, des injections de capitaux pour créer plus d’établissements sociaux dans la banlieue, mais aussi une plus grande présence policière pour y assurer plus de sécurité.

3.4. Le Racisme
Sélima change de son nom arabe en Anne, parce qu’elle se sent discriminée à cause de son origine algérienne. «Le racisme c’est la base de nos relations affectives dans la cité. «  Elle y est confrontée au racisme qui se manifeste entre les immigrés de différentes nationalités (« Sale Arabe, sale Portos » ) et même entre les Algériens, quand Djawed l’appelle « une sale traître » parce qu’elle prend parti pour les Français. Comme tous les immigrés, Sélima doit supporter le racisme latent de la société française. Au lycée, où elle est la seule Algérienne, un professeur se moque de son langage. Ainsi on peut comprendre que Sélima décide de s’appeler Anne. Mais Anne se distingue par son apparence physique de ses camarades françaises et elle ne peut pas s’échapper de son rôle de beur même si elle a la nationalité française. « Il y a la différence qui se manifeste par les apparences physiques(la taille, la couleur de la peau, les traits du visage, etc.), et puis il y a la différence du comportement, des mentalités, des croyances, etc. » Nés en France des parents maghrébins les beurs se sentent déracinés et ont du mal de résoudre leurs problèmes d’identité. Ils veulent être reconnus comme citoyens français, mais pas devoir renoncer à leur différence. Quand il y une crise économique et quand le pourcentage des immigrés dans les villes augmente, le racisme et la xénophobie se renforcent et les immigrés deviennent des boucs émissaires. On leur reproche de ne pas vouloir s’adapter ni au mode de vie ni aux valeurs de la civilisation française. Le Front National, parti politique d’ extrême droite, profite de cette opinion publique défavorable, en proclament que le chômage, la délinquance, la crise de logements n’existeraient pas sans immigrés. Leur présence en France est considérée comme une menace pour l’identité française. Mais il y aussi des mouvements antiracistes, comme S.O.S Racisme ou les églises chrétiennes, qui se prononcent contre tous les actes racistes. Avec son badge „ Touche Pas A Mon Pote“ S.O.S Racisme est devenu un mouvement de masse en France, qui aide les victimes du racisme et qui démontre sa solidarité avec les immigrés.
3.5. L’intégration et assimilation
Quelle est la solution pour Sélima, l’Algérienne, ou Anne, la Française ? Elle n’est pas vraiment chez elle dans le pays d’origine de ses parents, parce que, née en France, elle a automatiquement la nationalité française et elle veut mener une vie comme toutes les filles françaises. Est-ce qu’elle doit s’assimiler ou s’intégrer ? Il ne faut pas confondre ces deux conceptions tout à fait différentes, une discussion actuelle aussi en Allemagne en ce qui concerne les immigrés turcs. L’assimilation supprime les différences des étrangers dans la langue, la culture, la vie sociale et la religion. Elle ne tient pas compte des particularismes de la propre civilisation des gens. Tandis que l’intégration donne aux immigrés la possibilité de profiter des droits des Français (enseignement, travail, logements, santé, etc.) en leur reconnaissant le droit de conserver leurs propres cultures. Ainsi Sélima n’est pas obligée à rompre avec les traditions de sa famille, qui appartiennent à son identité. Elle choisit l’intégration en voulant être un vrai membre de la société française et en acceptant ses valeurs communes. C’est qu’on lui reproche pendant sa visite en Algérie, parce qu’on n’a pas compris cette contradiction entre « assimilation » et « intégration ».
3.6. Les traditions en Algérie
Quand Sélima va en Algérie, elle veut chercher son origine et s’intégrer dans le pays de ses parents. Très vite elle comprend que son intégration dans la société algérienne est impossible parce qu’elle est trop influencée par la culture française (« toi, tu es plus française »). Pour elle, les deux mondes, le moderne et le traditionnel, sont incompatibles et c’est pourquoi elle est dans un conflit d’identité. L’intégrisme algérien s’appuie sur les prescriptions d’islam qui régissent la vie religieuse, politique, sociale et familiale. Le coran prescrit précisément les activités religieuse (« La prière, le pèlerinage à la Mecque, la nourriture, le Ramadan ») Mais Sélima et sa famille ne semblent pas suivre ces règles religieuses. Mais pourtant, et en France et en Algérie, la protagoniste est confrontée avec d’autres prescriptions de la loi islamique. A Alger, Sélima est agressée, parce qu’elle ne porte pas le voile demandé de Sourate XX III, 59. (« C’est pour les femmes le meilleure moyen de ne pas être offensées ») A la différence de Sélima, les jeunes filles musulmanes en France sont de plus en plus nombreuses à porter le foulard islamique. Certaines le prennent comme une forme de mode, d’autres y voient le signe de progrès de l’islamisme radicale. Mais il y a d’autres explications. En en se voilant, les filles musulmanes cachent leur féminité et ainsi elles se défendent des regards masculins et arrivent à se faire respectés par les hommes. En France, « la loi sur la laïcité » interdit le port du voile dans d’enseignement public sous peine d’exclusion. Surtout dans les quartiers à forte population maghrébine on lutte contre cette loi et on soutient juridiquement les jeunes filles portant le foulard à l’école ce qui provoque toujours des conflits et des discussions concernant l’intégration.
Une autre tradition arabo-islamiste est le rôle du père comme chef de famille (« Les hommes ont autorité sur les femmes. »). Cela influence le port du voile mais aussi la vie quotidienne des femmes. Il leur est souvent interdit de quitter seules le foyer familial, une expérience que Sélima fait quand elle veut se promener à Alger. Surtout en France, les filles des intégristes ont des problèmes quand elles veulent sortir, faire la connaissance d’un garçon ou s’habiller comme les autres. Cela rend leur intégration plus difficile. L’autorité absolue du père se montre aussi dans le mariage, quand les filles sont forcées d’épouser un homme que la famille a choisi. Le rôle de la femme est celle d’une femme passive, sans droits. Mais aujourd’hui, comme Sélima, beaucoup de jeunes femmes musulmanes se révoltent contre ces prescriptions qui empêchent leur émancipation et leur intégration dans la société française.

4. Conclusion
Comme j’ai démontré avec mes explications, Marie Féraud a abordé des sujets d’une très grande actualité. A l’exemple de Sélima, l’auteur expose l’histoire de la relation entre la France et l’Algérie, les problèmes des immigrés maghrébins dans les banlieues françaises d’aujourd’hui.
Le lecteur, surtout l’élève, est forcé de se pencher sur le racisme et les coutumes arabes.
Je appelle la protagoniste consciemment Sélima et pas Anne, parce que je pense que ce n’est pas une solution de résoudre ses problèmes d’identité nationale en changeant son prénom.
A l’exemple de Sélima j’ai compris la difficulté des jeunes de vivre entre deux cultures et j’espère qu’une vraie intégration culturelle et sociale sera possible, soit en France, soit en Algérie.
5. Annexe
1. L’immigration en France
2.Immigrés et étrangers
3. « Résidence les Aygalades »

6.Bibliographie
Backmann, R. : La montée de l’intégrisme, in: Ader,W.: Maghrébins, Maghré…bien? Pro prosition, Stuttgart 1992, S.21
Féraud, M.: Anne ici – Sélima là-bas, Stuttgart 2007
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Montgaillard Vincent: 4-12-2007 ©Aujourd’hui en France
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http://www.wsws.org/de/2007/nov2007/fran-n30.shtml
http://www.anti-rev.org/textes/Aubry95a/index.html
Hiermit versichere ich, dass ich die Arbeit selbständig angefertigt, keine anderen als die angegebenen Hilfsmittel benutzt und die Stellen der Facharbeit, die im Wortlaut oder im Wesentlichen Inhalt aus anderen Werken entnommen wurden, mit genauer Quellenangabe kenntlich gemacht habe.
Aachen, den 14.3.2008
Féraud,M. : Anne ici, Sélima là- bas, Stuttgart 2007, Seite 7, Z. 29-31
Nohlen, Dieter: Lexikon der 3.Welt, Hamburg 1998, s. 32
http://www.uis.unesco.org/ev.php?ID=6197_201&ID2=DO_TOPIC
http://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration_en_France#La_population_immigr.C3.A9e_en_2004
http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-immigration/chronologie-immigration/chronologie- 1945-1974/
cf. Romain, C. : Petite Histoire de l’immigration algérienne, Booster- LMP, Paris, 1999
http://www.focus-migration.de/Frankreich.1231.0.html
Féraud, M. : a.a.O, S. 12
http://blog2blok.skyrock.com/43923341_comment_1.html

10 Féraud, M. : a.a.O, S. 4
<http://www.lianes.org/Flammes-de-l-immigration-dans-les-banlieues-francaises-ou-l-impossible-dialogue-des-cultures-francophones_a111.html>
Vincent Montgaillard: 4-12-2007 ©Aujourd’hui en France
Vincent Montgaillard: 4-12-2007 ©Aujourd’hui en France
http://test.botschaft-frankreich.de/article.php3?id_article=1603
Vincent Montgaillard: 4-12-2007 ©Aujourd’hui en France
http://www.wsws.org/de/2007/nov2007/fran-n30.shtml
FAZ Mittwoch, 28 November 2007, Nr. 277, Seite 7
FAZ Freitag, 11 Januar 2008, Nr. 9, Seite 40
FAZ Freitag, 11 Januar 2008, Nr. 9, Seite 40
Féraud, M. : a.a. O. Seite 14
Féraud, M. : a.a. O. Seite 14

Féraud, M. : a.a. O. Seite 6
2³Tahar Ben Jelloun, Le racisme expliqué à ma fille, Paris : éditions du seuil, 1998 p. 9, l. 18-23.,
Kramer.K, u.a.: Reflets de la France, Berlin 1990, S. 150
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Féraud,M. : a.a.O. S. 53
Ader,W.: Maghrébins, Maghré…bien? Pro prosition, Stuttgart 1992,
S.21
Ader,W. a.a.O. ; S.21
Grosjean,B. Libération, 1.4.2002 « Dans les cités, à chacune son voile islamique »
Ader,W. a.a.O. ; S.21
14
Inhalt
Inhaltsverzeichniss:

Introduction
Résumé
Explications
L’Algérie et la France
L’immigration algérienne
La banlieue
Le racisme
L’intégration et assimilation
Les traditions en Algérie
Conclusion
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